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De Palerme vers les îles éoliennes, Alexandre Dumas nous relate une équipée d’île en île faite d’expériences très contrastées : douces heures du voyage sur l’eau ; aridité d’Alicudi, île désolée ; enfer des forçats dans les mines de soufre de Vulcano ; vertigineuse ascension du Stromboli, avec sa « pluie régulière de lave et de pierres ». Le périple est ponctué d’épisodes bigarrés et marque par le contraste entre le caractère immuable de ces îles — dont le voyageur peut aujourd’hui faire une expérience sensible proche de celle des protagonistes de Dumas —, et le bouleversement des conditions sociales et des manières de vivre.
« Vulcano, pareil au dernier débris d’un monde brûlé, s’éteint tout doucement au milieu de la mer qui siffle, frémit et bouillonne tout autour de lui. Il est impossible, même à la peinture, de donner une idée de cette terre convulsionnée, ardente et presque en fusion. »
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